La Gazelle est un hélicoptères léger de reconnaissance d'attaque . de construction métallique conçu dans la deuxième moitié des années 1960.Elle a été conçu comme le successeur et remplaçant ultime de la série Aerospatiale Alouette II. intègre plusieurs avancées technologiques puisqu'il est le premier à utiliser un fenestron en lieu du rotor anti-couple traditionnel ainsi que le premier hélicoptère à être habilité au vol mono-pilote en Cat I (conditions météorologiques) en 1975 dans sa version SA 341G. D'autre part, la cellule est construite avec une structure en « sandwich » composée de carbone alvéolé en forme de nid d'abeille entre deux plaques d'alliage léger et le rotor principal est équipé de trois pales principales « souples » procurant aux passagers un très bon confort vibratoire en vol. De plus, le train d'atterrissage n'est plus équipé d'amortisseurs, ce qui supprime le risque d'entrée en résonance qui rendait certains hélicoptères incontrôlables au sol. Enfin, la Gazelle apporte aussi une grande amélioration au niveau de la maintenance avancée (opérations simples d'entretien effectuées par les mécaniciens avant ou après le vol) qui permet de fortes réductions de temps d'immobilisation (la durée de l'entretien d'une Alouette II ou III en retour de mission est de l'ordre d'une heure, contre 30 minutes pour une Gazelle), de coûts de maintenance et une augmentation de la fiabilité.
la majeure partie de la production fut destinée aux armées puisque tel était son but premier (France, Maroc, Royaume-Uni, Yougoslavie, Égypte, Koweït, Irak, etc.) mais connu aussi un succès certain dans les milieux civils.
Malgré son ancienneté, cet hélicoptère forme encore aujourd'hui la force principale des hélicoptères de combat au sein de plusieurs pays.
Durant la guerre du Golfe en 1991, les Irakiens, bien que possédant des Gazelle, n'en firent pas usage, probablement pour des raisons d'approvisionnement de pièces suite à l'embargo occidental (sans oublier que l'interminable conflit précédent contre l'Iran avait déjà épuisé les ressources du pays) mais aussi peut-être afin de préserver ce potentiel militaire ou encore par peur de la suprématie aérienne des alliés. À l'inverse, les Britanniques et Français, craignant de voir apparaître sur le théâtre d'opération ces mêmes Gazelle qui risquaient d'être confondues avec les leurs ou encore ces dernières prises par erreur pour cibles par les alliés, restèrent un moment dans le doute quant à l'utilisation de ces appareils.