1. Mon premier modèle décrit « pas à pas » : un kit « vintage » :SUPERMODEL 1/72 Macchi C 205 Veltro
En Belgique la chaîne de magasins Christiansen n’existe plus depuis 1998.
Vu l’état de la boite, le type de contenu (voir plus loin)
et le prix labellisé en francs belges je me suis dit qu’il pouvait figurer dans la catégorie des « vintages ».
Acheté 5 EUROS sur ebay il y a 1 mois.
Je le voulais pour accompagner son petit frère : un Macchi MC 200 Saeta AIRFIX 1/72 réalisé il y a 4 mois :
2. Photos du contexte :
Vue d’ensemble du contenu :
- 1 feuillet double faces avec le minimum d’explications
- 2 groupes de pièces moulées ABS gris
- 1 groupe de pièces en plexi glass dont un support
- 1 jeu de « décalcomanies » ; ça me rappelle mon enfance, c’est là que je me suis dit que le kit devait dater de plus de 25 ans.
CONSTERNATION, horreur et déception : il manque un pneu !
Tant pis ! Comme il y a un magnifique support plexiglass, je décide de construire le modèle en mode « vol ».
3. Page 2 du feuillet:
- L’historique du coucou ;
- 3 finitions possibles dans les décors (2 décors italiens + 1 allemand)
- L’explication pour appliquer les décalcomanies.
C’est là que je décide de faire un petit essai de transfert sur une pièce plastique, histoire de contrôler que ça fonctionne toujours.
Ça maaaarche ! Mais il faudra protéger les décors sous une couche de vernis de finition, car les bords ont tendance à se décoller.
4. Qualité du moulage :
Elle est dans la moyenne pour ce type de modèle et date de fabrication.
Elle est équivalente au « Macchi MC200 » de chez AIRFIX que j’ai réalisé il y a 4 mois.
Gravures en positif, avec quelques bavures.
Bonne surprise, le pilote est bien détaillé.
5. C’est parti mon kiki !
Je commence toujours par le pilote !
Bon ! vu de si près il a l’air un peu miteux, mais vu sa taille (1 cm) et mes grandes mains qui tremblent un peu !
(J’ai 50 balais au compteur messieurs-dames, mais toujours jeune dans ma tête, c’est ça qui compte)
6. Ensuite le tableau de bord.
De ce côté, il n’y a pas grand-chose : 3 ou 4 pièces.
Je fais un essai de transfert de décalcomanie sur le TDB.
La taille de la mine du crayon vous donne une ptit idée de la taille du TDB.
Le transfert est étonnement facile !
Tant que l’on maintient fermement le décalc pendant le crayonnage.
Petite astuce : utiliser un crayon à mine sèche et pas trop pointue.
7. Peinture cockpit.
Comme il n’y a aucun détail sur la moulée et que la visibilité interne sera nulle, je me contenterai d’une peinture basique, le pilote étant l’élément mis en évidence.
Une bonne surprise, l’assemblage est net et s’ajuste plutôt bien.
8. Préparation de la découpe du pied dans les ailes basses.
Assemblage des éléments secondaires sur la carlingue.
Il ne reste alors plus que les couvercles du train d’atterrissage et le nez de l’hélice + les vitrages.
9. Passons à la peinture ; tout au pinceau !
En dessous :
-gris H332 light aircraft grey de MR Hobby
-jaune TAMIYA XF3 Yellow pour le dessous du moteur.
Cette couleur s’avère assez difficile, car peu couvrante.
Il faut 2 ou 3 fines couches avec un temps de séchage entre chaque couche.
Je m’inspire d’un décor relevé sur internet :
10. Au dessus :
- Le fond est un « neutral grey » H53 MR Hobby
- les taches en H73 dark green MR Hobby
- Les pales d’hélices en TAMIYA XF63 german grey que je préfère souvent au vrai noir car il rend mieux les volumes.
- Le nez en TAMIYA XF-2 flat white
- Les 3 bouts des pales seront terminés par le jaune identique au bas moteur.
11. La patine et le vieillissement.
C’est là tout l’art de réussir ou de se planter.
Chaque modèle est un défi, en fonction de sa complexité et des couleurs de base du décor.
J’utilise une patine Vallejo 76.517 Dark grey wash (lavis gris foncé).
1x sur tout le modèle, avec une solution diluée, pour obtenir un « aspect salis »
Pas de carwash pour les avions durant cette guerre.
Puis resouligner les creux les plus visibles avec la patine pure et un pinceau n°1 : le plus petit ; celui avec seulement 11 poils !
C’est là qu’il ne faut pas trembler car toute erreur se paye cash avec les acryliques.
12. Mise en place de la verrière.
Après ébavurage et quelques essai d’ajustage, j’utilise une colle blanche : Pritt colle de bricollage.
Tu pourras la piquer à ton gamin, c’est celle qu’il utilise à l’école.
3 avantages à ce produit :
- La colle devient blanchâtre, presque transparente après séchage ;
- Il y a encore possibilité de décoller et de recommencer si nécessaire, sans abîmer les verrières.
- Cette colle permet aussi de colmater les défauts d’ajustage.
Puis je peints les verrières : « neutral grey » H53 MR Hobby
13. Enfin je peux mettre en place les décalcomanies :
- bien découper les supports, au plus près ;
- les maintenir fermement pendant l’opération de crayonnage (voir au point 3).
Bonne surprise, ces vieux « décalcos » se mettent facilement en place.
Ils épousent bien les surfaces et les reliefs
Cependant les bords des plus grands ont tendance à se décoller un peu.
Il faudra donc les protéger sous le vernis de finition.
J’utilise un vernis acrylique à mettre au pinceau : Vallejo mat varnish 70.520 dilué à 50% avec de l’eau (celle du robinet de la salle de bain)
14. Et voilààààààà ! Le résultat.
Youpie et bravo à moi-même !
(comme ça y en aura au moins 1 de content)
Soyez sans complaisance, dites-moi ce que vous en pensez!
Quels sont vos conseils de pro pour améliorer tout ça?
Merci de votre intérêt
En Belgique la chaîne de magasins Christiansen n’existe plus depuis 1998.
Vu l’état de la boite, le type de contenu (voir plus loin)
et le prix labellisé en francs belges je me suis dit qu’il pouvait figurer dans la catégorie des « vintages ».
Acheté 5 EUROS sur ebay il y a 1 mois.
Je le voulais pour accompagner son petit frère : un Macchi MC 200 Saeta AIRFIX 1/72 réalisé il y a 4 mois :
2. Photos du contexte :
Vue d’ensemble du contenu :
- 1 feuillet double faces avec le minimum d’explications
- 2 groupes de pièces moulées ABS gris
- 1 groupe de pièces en plexi glass dont un support
- 1 jeu de « décalcomanies » ; ça me rappelle mon enfance, c’est là que je me suis dit que le kit devait dater de plus de 25 ans.
CONSTERNATION, horreur et déception : il manque un pneu !
Tant pis ! Comme il y a un magnifique support plexiglass, je décide de construire le modèle en mode « vol ».
3. Page 2 du feuillet:
- L’historique du coucou ;
- 3 finitions possibles dans les décors (2 décors italiens + 1 allemand)
- L’explication pour appliquer les décalcomanies.
C’est là que je décide de faire un petit essai de transfert sur une pièce plastique, histoire de contrôler que ça fonctionne toujours.
Ça maaaarche ! Mais il faudra protéger les décors sous une couche de vernis de finition, car les bords ont tendance à se décoller.
4. Qualité du moulage :
Elle est dans la moyenne pour ce type de modèle et date de fabrication.
Elle est équivalente au « Macchi MC200 » de chez AIRFIX que j’ai réalisé il y a 4 mois.
Gravures en positif, avec quelques bavures.
Bonne surprise, le pilote est bien détaillé.
5. C’est parti mon kiki !
Je commence toujours par le pilote !
Bon ! vu de si près il a l’air un peu miteux, mais vu sa taille (1 cm) et mes grandes mains qui tremblent un peu !
(J’ai 50 balais au compteur messieurs-dames, mais toujours jeune dans ma tête, c’est ça qui compte)
6. Ensuite le tableau de bord.
De ce côté, il n’y a pas grand-chose : 3 ou 4 pièces.
Je fais un essai de transfert de décalcomanie sur le TDB.
La taille de la mine du crayon vous donne une ptit idée de la taille du TDB.
Le transfert est étonnement facile !
Tant que l’on maintient fermement le décalc pendant le crayonnage.
Petite astuce : utiliser un crayon à mine sèche et pas trop pointue.
7. Peinture cockpit.
Comme il n’y a aucun détail sur la moulée et que la visibilité interne sera nulle, je me contenterai d’une peinture basique, le pilote étant l’élément mis en évidence.
Une bonne surprise, l’assemblage est net et s’ajuste plutôt bien.
8. Préparation de la découpe du pied dans les ailes basses.
Assemblage des éléments secondaires sur la carlingue.
Il ne reste alors plus que les couvercles du train d’atterrissage et le nez de l’hélice + les vitrages.
9. Passons à la peinture ; tout au pinceau !
En dessous :
-gris H332 light aircraft grey de MR Hobby
-jaune TAMIYA XF3 Yellow pour le dessous du moteur.
Cette couleur s’avère assez difficile, car peu couvrante.
Il faut 2 ou 3 fines couches avec un temps de séchage entre chaque couche.
Je m’inspire d’un décor relevé sur internet :
10. Au dessus :
- Le fond est un « neutral grey » H53 MR Hobby
- les taches en H73 dark green MR Hobby
- Les pales d’hélices en TAMIYA XF63 german grey que je préfère souvent au vrai noir car il rend mieux les volumes.
- Le nez en TAMIYA XF-2 flat white
- Les 3 bouts des pales seront terminés par le jaune identique au bas moteur.
11. La patine et le vieillissement.
C’est là tout l’art de réussir ou de se planter.
Chaque modèle est un défi, en fonction de sa complexité et des couleurs de base du décor.
J’utilise une patine Vallejo 76.517 Dark grey wash (lavis gris foncé).
1x sur tout le modèle, avec une solution diluée, pour obtenir un « aspect salis »
Pas de carwash pour les avions durant cette guerre.
Puis resouligner les creux les plus visibles avec la patine pure et un pinceau n°1 : le plus petit ; celui avec seulement 11 poils !
C’est là qu’il ne faut pas trembler car toute erreur se paye cash avec les acryliques.
12. Mise en place de la verrière.
Après ébavurage et quelques essai d’ajustage, j’utilise une colle blanche : Pritt colle de bricollage.
Tu pourras la piquer à ton gamin, c’est celle qu’il utilise à l’école.
3 avantages à ce produit :
- La colle devient blanchâtre, presque transparente après séchage ;
- Il y a encore possibilité de décoller et de recommencer si nécessaire, sans abîmer les verrières.
- Cette colle permet aussi de colmater les défauts d’ajustage.
Puis je peints les verrières : « neutral grey » H53 MR Hobby
13. Enfin je peux mettre en place les décalcomanies :
- bien découper les supports, au plus près ;
- les maintenir fermement pendant l’opération de crayonnage (voir au point 3).
Bonne surprise, ces vieux « décalcos » se mettent facilement en place.
Ils épousent bien les surfaces et les reliefs
Cependant les bords des plus grands ont tendance à se décoller un peu.
Il faudra donc les protéger sous le vernis de finition.
J’utilise un vernis acrylique à mettre au pinceau : Vallejo mat varnish 70.520 dilué à 50% avec de l’eau (celle du robinet de la salle de bain)
14. Et voilààààààà ! Le résultat.
Youpie et bravo à moi-même !
(comme ça y en aura au moins 1 de content)
Soyez sans complaisance, dites-moi ce que vous en pensez!
Quels sont vos conseils de pro pour améliorer tout ça?
Merci de votre intérêt
Dernière édition par lucsimonsaive le Sam 7 Fév 2015 - 15:32, édité 1 fois