[Airfix] Le Douglas A-26 Invader (accomplissement d'une toquade d'antan) FINI

Bonjour fourneau,

Les hélices en sont déjà au stade de la finalisation.
C'était d'ailleurs un des premiers éléments traités dans cette réalisation.
Car il est vrai qu'à l'origine est apparaissent vraiment trop large au niveau de leurs pales.

Je reprends là où j'en étais resté la dernière fois (c'est mieux, non ?)

Côté moteurs donc, je prépare les hélices en les fixant sur leur axe et en y ajoutant les moyeux qui sont des éléments séparés (arrangement assez bizarre car on retrouve habituellement tout cela d'une seule pièce).
Pour la photo de famille je les dispose temporairement dans leurs logements, étant entendu qu'il me reste encore à peindre le bout de leurs pales en jaune.



Vient ensuite une partie déterminante du caractère rigoureux de la représentation qui est la mise en peinture de la structure métallique des parties vitrées.
Certains, rompus au maniement de l'aérographe, sortent ici leur kit de masquage. Mais faut-il encore que ce dernier existe, concernant la maquette Airfix de l'Invader.
Et dans la négative, organisent les découpes appropriées dans de la bande cache.
Avec, au final, des résultats aléatoires (à ce que j'ai pu constater sur certaines réalisations) en fonction de la précision des découpes et de leurs bonnes déposes.
Peindre les dits montants au pinceau et à main levée risque de donner les mêmes résultats (voir pire encore) compte-tenu de l’extrême instabilité de la peinture aluminium (une des teintes les plus incommodes à travailler, à mon avis).
J'ai donc opté tout naturellement pour la technique de la décalcomanie maison consistant à peindre sur l'envers d'un fragment de papier craft à l'eau (préalablement tendu et fixé sur un support rigide) une aire de couleur aluminium sur une base de couleur noire.



Cela réalisé, je peux y découper des bandelettes aux mesures voulues qui viendront recouvrir, aux emplacements visibles et sur les pièces à traiter, les élément représentant la structure métallique des canopées.
Dans le cas de l'Invader, deux pièces sont ainsi à traiter: la verrière du poste de mitrailleur et celle du poste de pilotage.
Je commence par la plus simple: le poste de mitrailleur ou il ne faut que placer des éléments rapportés (coupés à mesures sur la longueur ou sur la largeur) dont seul un sujet demande une petite découpe particulière.
C'est long à faire mais pas tellement compliqué:
Long parce que la colle du papier craft est plus gaillarde que cette utilisée pour les décalcomanies du commerce (il faut plus de temps pour que le motif se détache de son support).
Et long parce que je dois m'assurer que chaque élément tienne bien, une fois mis en place, avant de m'attaquer au suivant (je passe un fin pinceau enduis de colle de bureau sur l'emplacement désigné pour assurer une parfaite et solide adhésion, je pose la décalque maison puis j'attends que le tout sèche suffisament).
Voilà ce que cela donne au final (il me reste à couper les excédents éventuels et à ouvrir la passage de périscope de visée).





Cela m'aura tout de même pris le temps d'une bonne matinée.
La canopée du poste de pilotage sera traitée un autre jour (pas trop n'en faut pour rester zen).

je ne connaissais pas cette méthode pour faire des montant de verrière,

tu utilise du papier kraft gommé que l'on utilise dans l'encadrement ?

Bonjour fourneau,

La technique du papier craft est celle que j'utilise depuis quelques temps pour évoquer la peinture des momtants sur les verrières de mes modèles.
J'ai déjà eu l'occasion de faire état de la méthode.
Le papier craft en question est une bande de sureté destinée à cautionner les colis. Dans mon cas ce paier craft est recouvert d'une colle à l'eau (remplacé depuis longtemps par de la bande plastique à la colle synthétique).
On ne le trouve plus dans les commerces classiques.



Toutefois ce genre de bande de sûreté (colle à l'eau) est encore utilisée aujourd'hui et j’en ai trouvé sur des envois Amazone qui m'étaient destinés (pas tout à fait le même mais l’équivalent).
On peut toujours trouver ce type de papier craft pré-encollé dans le catalogue du précité.
Sinon les chutes de décalcomanies peintes à l'envie feront très bien office de remplacement.

Ok ! oui le décalque peint c'est ce que j'utilise

Je commence par la partie avant de la canopée (le pare-brise).
Partie qui est la plus difficile à traiter avec son étrave arrondie qui demande de recouvrir deux montants dont la partie haute est sacrement cintrée.
Pas de soucis, la décalque maison s'y dépose facilement et épouse parfaitement la courbe.
Cela ne se fait pas tout seul non plus, hein.
Il faut y aller délicatement avec le cure-dents pour bien la mettre en place, aussi.



La partie arrière de la canopée sera abordée après séchage complet de la partie avant afin d'éviter tous risques de décollement.
Et le tout se clôturera par le marquage des essuie-glaces qui sont agréablement représentés sur l'avant de la dite pièce.
C'est petit mais parfaitement recouvrable (enfin, on verra cela à l'autopsie).

Je n'y aurais sans doute pas pensé pour les essuies glace !

Bonjour

DePhil a écrit:

Ca donne super bien, c'est net et précis. J'ai essayé souvent ce système avec de l'étiquette auto collante découpée à la Silhouette (solution de facilité), il faut juste tracer le développé des parties courbes. Le seul problème est que la couleur du papier coté colle reste visible par transparence . Dans le cas de l'étiquette auto collante c'est blanc et ça jure beaucoup de voir ce blanc à l'intérieur.
Le papier Craft lui est brun jaunâtre et ce doit être plus discret que le blanc. Il faut que je m'en trouve histoire d'essayer .

A+

Bonjour Spadukit,

A te lire, Il me semble nécessaire de dissiper un petit malentendu.

Ce que je dépose sur les longerons de la canopée n'est que de la peinture et uniquement de la peinture.
Le résultat final est donc d'une grande finesse et les manipulations du motif lors de sa dépose doivent être d'une extrême délicatesse.
L'utilisation du papier craft n'a pour seule raison que de servir de support aux couches de peintures déposées sur sa face encollée.
(de la peinture, j'en étale toujours plusieurs couches afin d'assurer une relative solidité au sujet).
De la même manière qu'une décalcomanie, je plonge ensuite le motif une fois découpé à mesures, dans de l'eau afin que le sujet se sépare de son support (le rôle du fameux papier craft est alors terminé).
En aucun cas celui-ci n'est présent sur la maquette.

PS: actuellement, je n'ai utilisé que des peintures glycéro pour réaliser mes décalcomanies maison, afin de profiter au mieux de leurs propriétés d'élasticité.
Je ne sais pas ce que cela donnerait en recourant aux peintures acryliques.
Mais cela mérite d'être testé.

Merci de préciser DePhil car j'avais compris comme Gilles !

J'arrête là pour ce qui est de la mise en peinture des parties vitrées.
La technique de la décalque maison me semble donner d'excellents résultats mais je ne suis pas totalement satisfait du dénouement.
Cela vient d'un manque de documentation.

Certes, je suis certain que l'appareil baptisé "Miss Mildred" était équipé de la verrière plate (qui s'ouvre en basculant sont plafond vers l'avant). Plafond qui est décomposé en deux parties.
Mais celle-ci a connu quelques évolutions avant de rapidement disparaître au profit de la version bombée (qui s'ouvrait en basculant sur le côté) assurant une évacuation en cas d'urgence bien plus facile.

La partie gauche de la canopée (côté pilote) est correctement représentée.
Les photos d'époque reprennent généralement ce profil puisque c'est là que loge le commandant de bord.



La partie droite l'est beaucoup moins (puisque personne n'y loge) et c'est au final que j'ai pu découvrir une photo un peu plus explicite qui m'aurait permis de mieux la représenter. Malheureusement j'étais déjà trop avancé dans l'élaboration de sa décoration et n'ai pu revenir un peu en arrière pour corriger le tire.
J'ai donc fait au mieux mais il y a un montant en trop sur le dessus et un autre mal positionné.





On fera avec et ça passera inaperçu au yeux du grand public (qui n'est jamais invité à admirer mes vitrines).
Par contre, il est possible de découper de bandelettes de décalques maison  de deux ou trois dixièmes de millimètre et ainsi couvrir les essuie-glaces.

Ca c'est top.

Bonjour
Merci pour ces précisions, je n'avais rien compris au système
J'en étais resté au papier peint et collé sur la verrière.

A+

L'avantage de ma méthode c'est qu'elle est réversible !

Le résultat obtenu précédemment ne me plaisait pas (ce n'était rien de le dire) et je me suis mis en quête d'indications plus explicites.
Je les ai trouvées dans une documentation (format pdf) que m'avait transmis, il y a quelques temps de cela, l'ami Spadukit.





Comment procéder ?
Sur la surface de pièces transparentes (surface cristalline), la décalcomanie ne tient que par la force d'adhérence de sa colle (qui est soluble à l'eau).
Avec un petit pinceau à poils drus imbibé d'eau, j'ai délicatement attaqué une partie de la base d'un des collages mal placés.
Et lorsque celui-ci s'est décollé, l'eau à fait son effet sur le reste.
Ainsi j'ai pu enlever toutes les déposes litigieuses sans toucher le moins du monde à celles qui ne l'étaient pas.
Et surtout sans que la canopée n'en souffre.
(essayez de faire de même avec de la peinture pour voir !?!... ).



Il ne me reste plus qu'à recommencer en me basant, cette fois, sur une documentation satisfaisante.

Un premier challenge plein de surprises et de jubilations, pour cette entrée dans l'année 2024 !
Qu'il en soit de même pour vous toutes et tous.

En effet, c'est très convaincant !

Voilà qui est beaucoup mieux !
J'en reste là pour cette partie de la mise en peinture.

Quelle réactivité !

Une petite avancée encore avec l'installation des quatre gondoles d'armement sous les ailes.
Un léger contretemps est toutefois à constater.

Les orifices prévus pour leurs fixations ont des écarts qui ne correspondent pas aux écarts des tenons (destiner à les attacher) qui sont présents sous les dites gondoles.
En effet l'écart entre les deux orifices d'une fixation est de 9 mm et l'écart entre les deux tenons d'une gondole est de 10 mm.

La solution fut d'agrandir vers l'extérieur un orifice afin que l'écart d'ouverture atteigne 10 mm.
Encore une fois mon Micro Polishing Pen est arrivé à la rescousse pour réaliser cette opération minutieuse.
Avec la délicatesse que je lui connais, j'ai pu aisément et en toute quiétude agrandir les passages litigieux et cela sans aucun risque de dérapage ou de débordement.

Pour assurer une liaison indéfectible des gondoles sous voilures, j'ai déposé une mini-goutte de mon plastique liquide maison (formule protégée par copyright) dans chaque orifice avant de mettre en place chaque élément.
Ainsi: pas de risque de subir le moindre décollage intempestif sous les outrages du temps ou de la manipulation.

Intéressant ta méthode avec le papier kraft

Je continue de suivre car j'ai un A-26C en attente

Bonne suite et fin....

Un montage très didactique, merci pour les "trucs".

Le principal du montage est maintenant terminé.

Me voilà dans les travaux de finition dans lesquels on trouve la mise en place des décalcomanies.
La planche fournie dans le Kit Airfix de l'Invader est d’excellente qualité.
Malgré son âge, le vernis qui recouvre les motifs n'a pas jauni et elle a déjà reçu une couche de vernis brillant (glycéro) afin de garantir aux motifs qui la compose une meilleure consistance (qui aurait pu décroître avec le temps).

Toutefois (parce qu'il y a un toutefois) ce que cette planche ne propose pas ce sont les marquages de panneaux sur le dessus des ailes et de chaque côté des moteurs (voir la photo de l'A-26 réalisé par fourneau).
Je ne sais pas comment il les a réalisé mais j'envisage de découper dans un carton léger, deux gabarits à la taille (taille approximative car je n'ai pas de plan de référencement) des deux éléments à placer de chaque côté du fuselage (deux gabarits tenant compte du fait qu'un des deux marquages est plus court que l'autre).
Ces gabarits devraient pouvoir m'aider dans le placement des traits noirs matérialisant les dits marquages.
Ceux-ci seront sans peine réalisés grâce à ma technique de la décalcomanie maison (voir la réalisation des tracés de la canopée).

En attendant, je dépose, en légères couches successives, un vernis acrylique brillant (dilué à l'eau) afin de préparer les surfaces pour la dépose des décalcomanies.
Ce vernis acrylique brillant (produit Action) est plus satiné-brillant que brillant (genre brillant vernis glycerol qui lui est d'un brillant affiché) mais éclairci (illumine) parfaitement la couche de peinture aluminium déposée au pinceau, sans lui conférer un effet jouet.
Et c'est le résultat que je recherchais.






Et bien maintenant: il n'y a plus qu'à...

Un bol de ouf !!!
Mieux: une chance de co... Non, tout de même pas à ce point là.
Mais un hasard qui fait bien les choses. Ca oui !
J'explique.

Pour réaliser mes gabarits, il me faut des mesures. En fouillant la toile, je ne trouve rien qui me permettrait de m'y référer.
Je reprends dons ma documentation (le Squadron Signal N° 37 consacré au A-26) et là, en page 3, se trouve placardé sur l'entièreté de sa surface, une photo en vue satellite d'un Invader en vol !
Juste ce qu'il me fallait.
Sur cette vue, on voit parfaitement les tracés qu'il me faut reproduire.
Entre parenthèses je constate que ceux-ci ont tous la même dimension et que contrairement à ce que je présumais plus haut, un seul gabarit sera nécessaire pour les reproduite.
Et cerise sur le gâteau (vous le constaterez sur la photo ci-dessous) l'échelle de la photo du A-26 se rapproche méchamment de la maquette au 1/72ème.

En faisant un rapport entre la mesure d'une aile du kit et une aile de la photo (une simple règle de trois, pratiquée depuis les premières classes de primaire), je peux aisément déterminer grosso modo la taille des dits tracés.

C'est fantastique !

y'a pas de secret , faut avoir quelques bases en math pour bien maquetter

ce sont des détails qui apporte un vrai plus a un modèle

Cette photo est géniale et je suis surpris qu'elle apparaisse dans le Squadron Signal au format rectangulaire en principe. Mais elle apporte beaucoup d'infos et ce genre de vue est rare !

PAT21 a écrit:...je suis surpris qu'elle apparaisse dans le Squadron Signal au format rectangulaire en principe

Simple effet de perspective en matière photographique.
Voilà de quoi te rassurer.

Bonsoir,

Je reprends ton montage depuis le début et je suis épaté par la qualité de ton montage et par toutes les trucs et astuces qui sortent de l'ordinaire que tu nous présentes.

J'ai hâte de lire la suite.

Revenons à l'état d'avancement de mon Invader.

Délaissé depuis quelques temps pour me permettre de finaliser un autre projet, j'en étais resté à la réalisation des marquages rectangulaires sur l'extrados des ailes et à la grande question qui en découlait: comment les représenter le plus fidèlement possible ?
L'idée d'un gabarit m'était de suite venu à l'esprit "mais comment le réaliser ?"
Celui-ci pouvait être réalisé dans du carton fort ou dans une feuille en plasticard.
Mais alors: comment le faire tenir en place (question primordiale) ?
Je pense avoir trouvé la solution dans l'utilisation de ma bande cache favorite (un produit Action) qui, coupée à mesures, me permet de réaliser les quatre éléments et de les mettre en place de façon stable.
Et jusqu'ici: tout va bien.

Cela me permettra de détourer le tout avec de petits bouts de décalcomanies maison tout autant coupés aux bonnes mesures et de venir détourer les gabarits ainsi positionnés qu'il ne me restera plus qu'à enlever une fois l'opération réussie.
Car réussir cette opération est encore un "petit point de détail" que je devrai approfondir tout prochainement.
...si un bonne lumière du jour me le permet.

Voilà une bonne chose de faite !
(cela n'a pas été sans mal mais j'y suis arrivé)
Viendra ensuite une petite couche de vernis acrylique qui protègera tout ça.

Joli travail sur très très vieux Invader, je l'avais fait et transformé comme toi en une version initiale il y a plus de 40ans !
Bon je n'ai toujours pas compris ton système de masquage au papier kraft, des verrières.
Cela doit être l'âge j'ai dû mal à assimiler toutes les techniques ?
Excellent travail
Olivier