Bonjour à tous.
Voilà la conclusion du montage de ce couple de Dewoitine avec ce D-500 dont je rappelle l’article ici : https://1-72.forumgratuit.org/t12591-k-p-dewoitine-d-500-d-510-fini
Il manque bien entendu le D-501 mais je le réserve pour le jour où un kit plus abouti sera sur le marché, on peut toujours rêver …
Merci à vous de m’avoir suivi et j’espère que mon expérience sera profitable à beaucoup.
Avant les photos, voici une petite présentation écrite du sujet.
Lorsque le prototype du D-500 pris son envol en juin 1932, il s’agissait alors d’un avion présentant de nombreuses innovations techniques. A cette époque, les appareils militaires étaient essentiellement biplans ou monoplans à ailes hautes, avec une construction mixant bois et métal. Les performances de ces avions avaient finalement peu évoluées depuis la fin de la Grande Guerre. Pour y remédier, une politique volontariste du gouvernement subventionnant les prototypes fut mise en place à la fin des années vingt, espérant ainsi faire émerger des solutions innovantes.
Finalement peu d’avions vont sortir du lot excepté le Dewoitine qui répondait au programme de chasseur monoplace de 1930.
Malgré des exigences encore surannées de l’Etat Major, les avancées techniques étaient présentes : monoplan à aile basse cantilever, mono-longeron, construction entièrement métallique, revêtement travaillant, moteur avec compresseur.
L’avion dépassant toutes les exigences, il fut donc commandé en série mais pour y faire face, un rapprochement avec la Sté Lioré et Olivier fût initié.
Motorisé avec un Hispano Suiza de 690 CV de puissance maximum, il pouvait atteindre 370 Km/h à 5000 m. Armé dans un premier temps de deux mitrailleuses Vickers de 7,5 mm sur le capot, celles-ci furent rapidement remplacées par des Darne de même calibre puis deux autres furent ajoutées dans les ailes. Plusieurs commandes vont alors se succéder à partir de novembre 1933 ainsi que sur la variante D-501. Le moteur sur cette dernière permettait l’installation entre les cylindres en V, d’un canon HS9 de 20 mm tirant à travers l’axe de l’hélice, cette arme remplaçant les deux mitrailleuses de capot. Sur cette version les mitrailleuses d’ailes sont remplacées par des MAC 34 dont le chargeur en tambour oblige l’installation en gondole.
Un accident survenu en décembre 1934 sur l’avion tête de série, ainsi que des problèmes de livraison des moteurs, va retarder les premières livraisons au printemps 1935. Finalement c’est la version D-501 qui sera la plus construite avec 162 exemplaires contre 101 D-500.
Le n° 79 représenté fait parti de la dernière commande de D-500 passée en août 1934. Il est aux couleurs de la 1ère escadrille de GC I/42 (SPA 95) vu à Reims en 1935. Le groupe recevant ses Dewoitine 500 et 501 à partir de septembre 1935, il changera de numérotation pour devenir le GC I/4 en octobre 1936.
L’avion est attribué au Lt Bernard Barbier alors second de l’escadrille. Ce pilote remportera trois victoires en collaboration pendant la campagne de France, toujours au sein du GC I/4 alors équipé de Curtiss H75. Blessé au combat le 11 juin 1940 il retrouve l’Armée de l’Air de Vichy en Afrique avant de reprendre le combat après le débarquement allié en AFN. Plusieurs affectations vont se succéder pour lui, notamment au sein du « La Fayette » sur P-40 puis au 2/3 « Dauphiné » sur Hurricane puis sur P-47, en tant que commandant du groupe. Il trouvera la mort en Indochine le 15 mars 1946, après s’être posé en urgence dans une rizière suite à des problèmes mécaniques sur son Spitfire. Il sera abattu par des soldats Viêt-minh et son corps sera retrouvé atrocement mutilé 3 jours plus tard. Il était alors âgé de 33 ans.
Voilà la conclusion du montage de ce couple de Dewoitine avec ce D-500 dont je rappelle l’article ici : https://1-72.forumgratuit.org/t12591-k-p-dewoitine-d-500-d-510-fini
Il manque bien entendu le D-501 mais je le réserve pour le jour où un kit plus abouti sera sur le marché, on peut toujours rêver …
Merci à vous de m’avoir suivi et j’espère que mon expérience sera profitable à beaucoup.
Avant les photos, voici une petite présentation écrite du sujet.
Lorsque le prototype du D-500 pris son envol en juin 1932, il s’agissait alors d’un avion présentant de nombreuses innovations techniques. A cette époque, les appareils militaires étaient essentiellement biplans ou monoplans à ailes hautes, avec une construction mixant bois et métal. Les performances de ces avions avaient finalement peu évoluées depuis la fin de la Grande Guerre. Pour y remédier, une politique volontariste du gouvernement subventionnant les prototypes fut mise en place à la fin des années vingt, espérant ainsi faire émerger des solutions innovantes.
Finalement peu d’avions vont sortir du lot excepté le Dewoitine qui répondait au programme de chasseur monoplace de 1930.
Malgré des exigences encore surannées de l’Etat Major, les avancées techniques étaient présentes : monoplan à aile basse cantilever, mono-longeron, construction entièrement métallique, revêtement travaillant, moteur avec compresseur.
L’avion dépassant toutes les exigences, il fut donc commandé en série mais pour y faire face, un rapprochement avec la Sté Lioré et Olivier fût initié.
Motorisé avec un Hispano Suiza de 690 CV de puissance maximum, il pouvait atteindre 370 Km/h à 5000 m. Armé dans un premier temps de deux mitrailleuses Vickers de 7,5 mm sur le capot, celles-ci furent rapidement remplacées par des Darne de même calibre puis deux autres furent ajoutées dans les ailes. Plusieurs commandes vont alors se succéder à partir de novembre 1933 ainsi que sur la variante D-501. Le moteur sur cette dernière permettait l’installation entre les cylindres en V, d’un canon HS9 de 20 mm tirant à travers l’axe de l’hélice, cette arme remplaçant les deux mitrailleuses de capot. Sur cette version les mitrailleuses d’ailes sont remplacées par des MAC 34 dont le chargeur en tambour oblige l’installation en gondole.
Un accident survenu en décembre 1934 sur l’avion tête de série, ainsi que des problèmes de livraison des moteurs, va retarder les premières livraisons au printemps 1935. Finalement c’est la version D-501 qui sera la plus construite avec 162 exemplaires contre 101 D-500.
Le n° 79 représenté fait parti de la dernière commande de D-500 passée en août 1934. Il est aux couleurs de la 1ère escadrille de GC I/42 (SPA 95) vu à Reims en 1935. Le groupe recevant ses Dewoitine 500 et 501 à partir de septembre 1935, il changera de numérotation pour devenir le GC I/4 en octobre 1936.
L’avion est attribué au Lt Bernard Barbier alors second de l’escadrille. Ce pilote remportera trois victoires en collaboration pendant la campagne de France, toujours au sein du GC I/4 alors équipé de Curtiss H75. Blessé au combat le 11 juin 1940 il retrouve l’Armée de l’Air de Vichy en Afrique avant de reprendre le combat après le débarquement allié en AFN. Plusieurs affectations vont se succéder pour lui, notamment au sein du « La Fayette » sur P-40 puis au 2/3 « Dauphiné » sur Hurricane puis sur P-47, en tant que commandant du groupe. Il trouvera la mort en Indochine le 15 mars 1946, après s’être posé en urgence dans une rizière suite à des problèmes mécaniques sur son Spitfire. Il sera abattu par des soldats Viêt-minh et son corps sera retrouvé atrocement mutilé 3 jours plus tard. Il était alors âgé de 33 ans.