Voici, terminé au mieux, un P51 B-5-NA des « Blue nosed bastards of Bodney » enfin arrivé au point de se poser sur l’étagère,
Auparavant, un peu d’histoire de l’appareil et de son pilote,
Le 6 juin 1944 le Squadron 486 basé à Bodney, porteur de sa marque distinctive (nez bleu plus ou moins défraîchi), était chargé de la couverture aérienne des forces de débarquement pour prévenir toute attaque par la voie des airs.
A ce titre il est l’un des premiers à décoller à 2h30 ce matin-là.
La piste d’envol, le terrain en herbe, est peu aménagé pour un décollage de nuit et à cette heure-là le sol se confond avec l’obscurité du ciel.
Un balisage temporaire avait bien été installé mais par malchance, au cours de ses évolutions, un Mustang avait dérapé et emporté le câble d’alimentation, plongeant l’aérodrome dans le noir.
Chaque avion lourdement chargé en carburant, la première section de 4 appareils prend position, les pilotes se guidant au mieux sur les feux de navigation et les flammes d’échappement de l’avion de son voisin.
Le lieutenant Robert C. Frascotti, positionné le plus à gauche dans la section, se trouvait légèrement plus bas que ses trois collègues. Tout à sa procédure de gain de vitesse de décollage il percute la tour de contrôle alors en cours de construction à l’extrémité est de l’aérodrome.
Dans l’explosion qui s’ensuit l’appareil et son pilote disparaissent dans les flammes. Ironie du sort l’incendie en résultant éclaire suffisamment le terrain pour faciliter l’envol du reste de l’escadrille .
Frascotti venait d’avoir 21 ans depuis 4 mois et il fut un des premiers morts du 6 juin.
Paco
Auparavant, un peu d’histoire de l’appareil et de son pilote,
Le 6 juin 1944 le Squadron 486 basé à Bodney, porteur de sa marque distinctive (nez bleu plus ou moins défraîchi), était chargé de la couverture aérienne des forces de débarquement pour prévenir toute attaque par la voie des airs.
A ce titre il est l’un des premiers à décoller à 2h30 ce matin-là.
La piste d’envol, le terrain en herbe, est peu aménagé pour un décollage de nuit et à cette heure-là le sol se confond avec l’obscurité du ciel.
Un balisage temporaire avait bien été installé mais par malchance, au cours de ses évolutions, un Mustang avait dérapé et emporté le câble d’alimentation, plongeant l’aérodrome dans le noir.
Chaque avion lourdement chargé en carburant, la première section de 4 appareils prend position, les pilotes se guidant au mieux sur les feux de navigation et les flammes d’échappement de l’avion de son voisin.
Le lieutenant Robert C. Frascotti, positionné le plus à gauche dans la section, se trouvait légèrement plus bas que ses trois collègues. Tout à sa procédure de gain de vitesse de décollage il percute la tour de contrôle alors en cours de construction à l’extrémité est de l’aérodrome.
Dans l’explosion qui s’ensuit l’appareil et son pilote disparaissent dans les flammes. Ironie du sort l’incendie en résultant éclaire suffisamment le terrain pour faciliter l’envol du reste de l’escadrille .
Frascotti venait d’avoir 21 ans depuis 4 mois et il fut un des premiers morts du 6 juin.
Paco