[Matchbox] Messerschmitt Me 410 A-1/U4 Hornisse

Bonjour,

Montée en 1976, pratiquement dans la foulée de son achat, voici la maquette du Messerschmitt Me 410 A-1/U4 au 1/72 éditée par Matchbox.
Les casseroles d'hélice rouges sont suspectes mais pas impossibles dans cette couleur...




Le schéma de camouflage est tiré d'une photo, mais les couleurs sont sujettes à caution. À l'heure présente j'utiliserais les teintes RLM 74, 75 et 76... L'insigne de la ZG 26, sur le fuselage, provient de la boite à rabiot :







En conclusion, un résultat honorable avec une maquette à "3 francs 6 sous" à l'époque et, de ce fait, ignorée, voire, pire, dénigrée, par les "experts"...

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Pas évident un camouflage allemand au pinceau... Et les tiens sont

PZMR a écrit:Pas évident un camouflage allemand au pinceau... Et les tiens sont

Merci.
Je n'y suis pas arrivé en un jour... L'inconvénient de la peinture à sec, est que l'on consomme beaucoup de petits pinceaux, mais dans les supermarchés, il y a les pinceaux scolaires à quelques centimes pièce.

C'est dingue ce qu'un changement d'éclairage fait changer les tons du camouflage !

DePhil a écrit:C'est dingue ce qu'un changement d'éclairage fait changer les tons du camouflage !

Oui, et c'est un énorme problème pour les "identificateurs" de couleurs même avec des photos en couleurs... Alors, quand on sait que certains identifient les couleurs sur des photos en noir et blanc ! Ce sont soit des devins, soit des imposteurs.
Il faut retenir une règle physique fondamentale : Sans lumière, il n'y a pas de couleurs.
Ensuite, savoir que du lever du soleil à son coucher, la lumière varie, et pas conséquent, les couleurs varient avec elle.
Ça, c'est pour l'œil nu.

Hemjicé a écrit:Alors, quand on sait que certains identifient les couleurs sur des photos en noir et blanc ! Ce sont soit des devins, soit des imposteurs.

Tout de suite les grands mots !

Il faut être plus pondéré.

Je suppose plutôt qu'à force de comparaisons sur bases de différents documents d'époque (photos, écrits) et notamment à partir des normes édictées par le RLM, on pouvait tirer certaines conclusions qui n'étaient encore que suppositions.

Une étude qui fait date (Editions Kookaburra Technical Publication) "Luftwaffe Camouflage & Markings" a déjà déblayé le terrain dans ce domaine

De plus, les techniques numériques modernes de la reconstitution chromatique sont maintenant capables de se rapprocher, au plus près, de la réalité.

DePhil a écrit:De plus, les techniques numériques modernes de la reconstitution chromatique sont maintenant capables de se rapprocher, au plus près, de la réalité.

Ça, c'est une légende urbaine.
Quand deux teintes ont leurs courbes de sensibilité de même intensité (un marron, un gris et un vert, par exemple) donc avec une même densité de gris (en photo n/b natürlich), laquelle choisir ?
Et sur quelle base se reposer ? Connait-on le type de film qui a servi à la prise de vue ? Y avait-il un filtre jaune et de quelle densité ? Un filtre vert et de quelle densité ? Quelle nébulosité ? Quel éclairage ?
Même avec les technique numériques, c'est mission impossible.
Comment reconnaitre une RLM 70, d'une 74 ou d'une 81 en n/b ? Comment reconnaitre une RLM 75, d'une 82 ? Une 76 de 1940, d'une 65 de la même époque ?
Oui, on peut se fier aux dates d'applications des teintes réglementaires, si l'on connait la date des photos. Et ça se complique quand on sait que lors de la mise en service d'une nouvelle teinte, les sous-traitants doivent "écluser" les teintes devenues obsolètes ?
Ce ne seront que suppositions.
Petite devinette :
Quelles couleurs sur cet empennage vertical de Me 262 ?
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Hemjicé a écrit:Même avec les technique numériques, c'est mission impossible.

Comme je l'ai écrit: Il est question (y compris avec tous les motifs que tu cites, convertis et données analysables) de se rapprocher au plus près de la vérité, pas d'en assurer l'incontestabilité.

Sinon, la légende urbaine serait de pouvoir toucher cette vérité, ce que je ne prétends pas.

DePhil a écrit:

Hemjicé a écrit:Même avec les technique numériques, c'est mission impossible.

Comme je l'ai écrit: Il est question (y compris avec tous les motifs que tu cites, convertis et données analysables) de se rapprocher au plus près de la vérité, pas d'en assurer l'incontestabilité.
Sinon, la légende urbaine serait de pouvoir toucher cette vérité,  ce que je ne prétends pas.

Je suis bien d'accord avec cela, mais ce sera toujours un choix au gré de celui qui veut faire coller "le plus près de la réalité" à ce qu'il désire... C'est dangereux pour la vérité "vraie".

Tu n'as pas répondu à ma devinette.

absolument magnifique