[Revell] Junkers Ju-87 type B front occidental 1940 - FINI

Un peu d'attention s'il vous plait.

Voilà le énième projet qui se profile dans mon panel d'encours toujours en cours et qui va me permettre de renouer avec un modèle réduit remontant à ma prime jeunesse (celle des culottes courtes et des maquettes montées le temps d'une après-midi).
J'ai nommé le Junkers-87 Stuka version B (Stuka: terme générique et acronymique pour tout bombardier en piqué de la Luftwaffe).

Que du conventionnel !
(tel est mon bon plaisir).

Plutôt que d'entreprendre le montage du récent kit de Airfix (archétype de la maquette parfaite et ultra-détaillée) très souvent évoquée ici, je compte m'attaquer à la maquette Revell (de 1976) du Ju-87 B/R et cela pour des raisons fondamentales:
1- Je possède ce kit en double exemplaire (tout comme son homologue, le Ju-87 D/G).
2- Je n'ai pas les moyens financiers d'investir une demi-fortune personnelle dans le dernier kit Airfix.

De plus, je me sens bien plus à l'aise face aux anciens kits, avec toutes leurs imperfections sur lesquelles j'ai la faculté (peu ou prou) d'intervenir avantageusement et sans risque, avec mes  triturations intempestives, d'en altérer la méticulosité du détail.
Eventualité quasiment inévitable avec les kits de dernières générations (je me connais).
La cause est donc entendue en ce qui me concerne: pas question de me dévergonder dans le haut de gamme.

Renseignements pris auprès de la revue COCARDES n° 9 et à lire son article concernant le montage conjoint de six maquettes de Ju-87, le kit Revell (de 1976, toujours) semble d'honorable facture et seule son hélice pose problème.
Non pas qu'elle soit fausse mais elle ne concerne que les Ju-87 de type B (La version R équipée de réservoirs supplémentaires avait une hélice aux pales plus larges).
Les pipes d'échappements sont aussi un peu trop discrètes (même pour la version B).

Je ne pense pas me tromper de beaucoup en affirmant que tout le monde, ici, connait, dans les grandes lignes, la biographie d'une machine de guerre, telle que le Ju-87 Stuka.
Craint par beaucoup mais se révélant être vulnérable, Le Ju-87 se dévoilait d'une grande efficacité en deux circonstances: la maitrise du ciel par son escorte de chasse et la proximité du front. Ainsi protégé, il se révélait une artillerie volante d'une redoutable efficacité (campagne de Pologne de Belgique et partiellement de France).
Son aura se révéla surtout être de sinistre mémoire parmi les populations civiles dont il harcela les exodes, alimentant ainsi une image plus que négative.

Tous les renseignements nécessaires à l'étude de son histoire sont à lire à cette adresse:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Junkers_Ju_87

Ensuite voici une petite présentation de l'objet et une monographie grand public remontant à la toute fin des années 70 (encore étiquetée en anciens francs).

En attendant d'entrer dans le vif du sujet.












La planche de décalques sur laquelle il ne manque que ce que vous savez.




Sur ce: bonne nuit.

une joli maquette déjà pour l'époque, avec un intérieur plutôt complet

beaucoup moins boutonneux que son copain Airfix de la fin des années 60

Scalemates nous dit que le moule date de 1976 , et qu'il serai un ajout de pièce au 87 D déjà a leur catalogue............je doute, les différences sont quand même assez nombreuses , tu as les 2 boites qu'en pense tu ...........https://www.scalemates.com/fr/kits/revell-h-149-3800-ju-87-b-r-stuka--131795

je n'ai monté aucun des 2, je ne connais pas le kit Revell du ju87

Bonjour fourneau,

D'après l'auteur de l'article paru dans la revue COCARDES n° 9, l'hélice du Ju-87 D/G de Revell est idéale pour convertir le Ju-87 B de Revell en Ju-87 R.
Quoique…

Dans la monographie dont la couverture est affichée ci-avant, Mister Kit nous faisait la grâce d'un beau montage du kit Revell Ju-87 D (article que je mets ci en dessous) et qui présente un Ju-87 Stuka ayant fière allure.
Il y joint aussi un plan du Ju-87 B laissant apparaître la différence entre le B-1 et le B-2.
A voir celui-ci (surtout au niveau des pipes d'échappements), le kit Heller du Ju-87 B représente plus précisément un B-1 !

La conversion d'un B-1 en R a-t-elle été possible ?...
Je n'en sais rien.

j'aurai du préciser à comparer au G qui est un D amélioré ,
je voulais parler du contenu de la boite car tu as les 2 tu peux comparer si il des similitudes pièces

Il suffit de demander.

Comparatif entre le Ju 87 B/R et Ju 87 D/G de la marque Revell au 1/72 (années 70)

Les grappes identiques (pièce pour pièce)


Les grappes différentes (caractérisant les deux modèles)


Les deux verrières sont aussi et évidemment différentes.

Tu le fait comme cela et plus de problème d'hélice.



   

oui effectivement ils ont des grappes en commun ,

Merci Delphil d'avoir éclairé ma Lanterne

Notre "Mister Vintage" nous concocte une nouvelle séance nostalgie... Et ce pour notre plus grand plaisir...

Après un rapide dégraissage à l'eau tiède savonneuse et au gros pinceau plat, il est temps de dégrapper les pièces principales.

Constatations préliminaires: dans l'ensemble, le kit est moulé finement.
Les lignes de structure, représentées en relief, le sont d'une façon très atténuées.
Bien plus modérément que dans d'autres marques remontant à la même époque (par exemple Heller).
Les supprimer ne représente pas une grande difficulté.

Toutefois cela reste un travail très délicat car les pièces sont finement moulées et d'expérience, je me méfie du rendu cassant et légendaire du plastique injecté provenant du fondeur Revell.

La roulette de queue coulée à même un demi-fuselage représente la quintessence de la fragilité.
Il s'agit de faire très attention afin de ne pas l'accrocher (auquel cas elle n'y résisterait pas).


Première opération: le montage des ailes. Montage facilité par le fait que le train d'atterrissage est fixe et à implanter par après sur ces dernières.
Ensuite: ponçage au papier de verre fin et à l'eau ainsi qu'à la toile d'éponge à récurer (très efficace sur les légers reliefs).

L'opération a été appliquée sur une des deux ailes mises en comparaison pour que vous constatiez la différence.

Ton travail méthodique donne tranquillement vie à ces anciens kits qui ont marqué notre génération Et tes textes valent déjà à eux seuls que l'on s'attarde sur tes posts...

Bonjour,

Je vais suivre ce montage.
Mais, d'emblée, je vais mettre les pieds dans le plat : En dehors de ce montage nostalgique, ni le Ju 87 G-2 ni le Ju 87 B de chez Revell ne sont valables.
Le "G" est une copie au 1/72 du "G" du Monogram au 1/48 qui est très faux, particulièrement la longueur des capots-moteurs et les angles du double dièdre des ailes, beaucoup trop prononcés.
Le "B" de Revell; au 1/72 aurait pu être meilleur si les ailes du "G" n'avaient pas été conservées...
Rappelons que les longueurs des Ju 87 B et D sont quasi les mêmes.
Pour ce qui est d'une copie du Monogram, c'est normal, car depuis 1974, Revell et Monogram c'était la même maison.

Bonjour Hemjicé,

Lorsqu'on fait dans le nostalgique, on peut se passer du millimétrage tant que l'aspect général est préservé (et dans le présent cas, il n'y aura pas confusion avec une mouette).

Je ne vais pas non plus les jeter sous prétexte qu'on a fait mieux depuis (argument qui de toute façon sera remis en cause demain).

DePhil a écrit:Bonjour Hemjicé,
Lorsqu'on fait dans le nostalgique, on peut se passer du millimétrage tant que l'aspect général est préservé (et dans le présent cas, il n'y aura pas confusion avec une mouette).
Je ne vais pas non plus les jeter sous prétexte qu'on a fait mieux depuis (argument qui de toute façon sera remis en cause demain).

C'est bien ce que j'ai écrit, mais, entre maquettistes, il est bon de signaler aux "non nostalgiques" ce qui est bien ou pas. Non ? Ou alors il faut laisser libre champ à n'importe quoi. Et là, nous n'en sommes pas au millimètre près, mais à l'échelle, à quelque 30 cm près !

Soyons pragmatique.
Pour le plaisir du montage: toutes les maquettes sont "valables".

DePhil a écrit:Soyons pragmatique.
Pour le plaisir du montage: toutes les maquettes sont "valables".

Je ne dis pas le contraire, mais il faut de l'information pour toutes les tendances : monteurs pour monter, monteurs qui cherchent un peu à améliorer, monteurs qui se cherchent, monteurs curieux, monteurs "pinailleurs" zen, monteurs "pinailleurs pas zen du tout, etc (Imagination libre).
Étant assez éclectique, je suis de presque toutes les catégories... mais ça dépend surtout de mes connaissances de la bête chassée...

Alors, ce Junkers 87: est-ce que cela avance !?!...

Doucement, quoi !
On n'est pas aux pièces, non plus !

Mais oui, cela avance tout doucement. Je meuble gentiment son intérieur.
Chose amusante: de frêles sangles étaient gravées sur les sièges, figurant timidement le brêlage de l''équipage.
J'ai préféré les supprimer pour les remplacer par des ceintures de ma fabrication (encore à faire).
Et dès que le moteur est peint et installé, je passerai au montage proprement dit.



Puisque je vous dis que ça vient !
Attendez, quoi !...

La patience je connais et ... je pratique pour mes propres montages

Paco

L'intérieur est  maintenant aménagé.
Ce qui est fourni dans le kit suffira à sa configuration.
La grande verrière qui viendra se mettre par-dessus est suffisamment transparente pour qu'on y distingue quelque chose mais l'épaisseur de son empreinte en altérera quelque peu la représentation.  

Après assemblage du fuselage, il me fallait bien constater un fait découvert précédemment: le gouvernail présente une très légère torsion vers la droite en vue de face (ou vers la gauche en vue arrière) que l'adhésion des deux éléments n'a pu rattraper (voir photo de droite).



Il me faudra donc pratiquer une petite correction via la technique bien connue du "bain d'eau chaude" (qui sert aussi à autre chose mais reste hors sujet ici).

J'ose prétendre avoir une pratique modestement aguerrie de la méthode.
Tout dernièrement encore c'était la maquette d'un Heinkel He 111 du fabricant Frog qui en a fait les frais (redressement d'un gauchissement d'aile et d'une torsion de fuselage).
Et ma fois le résultat de la remise à l'équerre me semble avoir été un succès convaincant.
Et je n'en étais pas à ma première expérience dans le domaine. Oh que non !
D'autres précédents sujets ont déjà subi un tel traitement.


Ma méthode est la suivante:
De l'eau chaude (voir vraiment chaude: c'est vous qui voyez) est incorporée dans un récipient quelconque (pour ma part, je privilégie la casserole en fonte qui préserve plus longtemps la chaleur du liquide).
En toute logique ce récipient doit permettre l'immersion de la pièce (ou de sa section) devant être défaussée.
Ne venez pas avec un dé à coudre…

Lorsque l'eau est à bonne température (c’est-à-dire qu'on peut y mettre les mains sans se brûler), on y plonge la pièce (ou sa section) deux à trois minutes le temps que sa matière s'y acclimate.
A l'aide des mains on gauchi ensuite l'élément dans le sens de son redressement (sans exagération).
On tient le tout en place, le temps de laisser les tensions du matériau s'adapter à sa nouvelle position (mettons aussi deux à trois minutes) puis on ressort l'élément qui est passé rapidement sous un petit jet d'eau froide.
Il reste à vérifier la bonne remise à l'équerre de l'ensemble et renouveler l'opération tant que cette première ne s'est pas matérialisée.

Dans le présent cas, cela doit se faire avec la plus grande des délicatesses (c'est d'ailleurs une des qualités qui me caractérise) au vu du ténu rétablissement à effectuer.

Mais dans ma carrière de maquettiste (un temps acharné) j'ai déjà fait bien pire, allez !

Alors alors !?!

Alors: chaud devant !!!

technique , à première vue bien maitrisé , que j'utilise aussi de temps en temps , y compris sur des vinyle ayant prit un coup de chaud , pour essayer de lui rendre sa planimétrie

je te rejoint en montage avec le B2 de airfix moule de 1978 , qui va demander son lot de remises à niveaux Airfix à entre autre affublé, sont kit d'un rivetage en relief alors que c'est un avion bien lisse

Bonjour fourneau,

J'ai déjà monté (dans mon jeune temps, on va dire…) deux spécimens découlant de cette maquette.

Le premier l'a été tel que à partir de sa boîte mais le deuxième (celui de droite) a subi quelques modifications sous les conseils avisés d'un article dont je ne me rappelle plus la source mais que j'ai dans ma documentation (le temps de remettre la main dessus), dont la modification la plus visible avait été l'allongement du radiateur de nez. (Comparaison visible sur la photo).



Le kit Airfix affiche de très beaux échappements de B2, comparativement à ceux, proprement faméliques, de la maquette de Revell.

J'envisage d'ailleurs de procéder à une petite opération pour les convertir en échappements de B1.

Dans l'ensemble ce kit de 1978 est une excellente base et atteint des sommets par rapport à la précédente version produite par Airfix.

Le gouvernail a donc été redressé de belle manière (suivant le procédé décrit ci-dessus) et les échappements modifiés.

Leurs représentations d'origine (trop légère) ont été supprimées, proprement et délicatement au cutter.
Cette opération fut suivie par un ponçage de finition puis, sur base de la photo ici présente, six tessons rhodoïds en styrène ont été collés en lieu et place, de part et d'autre du capot moteur.
De loin, le tout fera illusion.



Pour convertir ce Ju-87 B2 en B1, il me reste à transformer la sortie du radiateur (disposant de volets mobiles) en couronne pleine fixe.
C'est la partie la moins difficile de cette petite transformation.



J'ai toutefois du ajouter une lamelle de plastique afin de compléter le fond du cercle de la sortie du radiateur qui est étrangement, représentée par le fondeur, garnie d'un espace vide qui ne s'explique pas.

Je ne pense pas que, dans le domaine du modèle réduit, le B1 ait eu l'avantage d'être illustré à l'échelle 1/72.

DePhil a écrit:...Je ne pense pas que, dans le domaine du modèle réduit, le B1 ait eu l'avantage d'être illustré à l'échelle 1/72.

Il semblerait que si Dephil, jadis chez Fujimi et plus récemment chez Airfix...
Sinon, belle modification en tout cas

L'assemblage est en cours dans le strict respect des symétries (ce qui n'est pas difficile à honorer en ce qui concerne la maquette Revell).

Le mastique sera nécessaire, surtout en ce qui concerne la partie ventrale du kit (mais rien de grave).



Un regret toutefois: la roulette de queue est d'une excessive fragilité (moulée sur un demi-fuselage, ce qui n'est pas une bonne idée). Cela s'explique par son extrême finesse.
Elle m'a déjà lâché deux fois et pour éviter de la recoller à l'envie, je vais la mettre de côté jusqu'au stade de la peinture.

A l'instar de son original (voir photo), il me semble que Revell a mieux respecté la rotondité de l'arrête dorsale (partie arrière du fuselage qui suit le cockpit).



Sur d'autres productions, celle-ci est trop carrée et lui confère un dos plat rendant l'ensemble moins élancé (ou plus trapu, c'est selon).

C'est mon impression, en tous les cas, lorsque je compare ce modèle avec celui d'Airfix.

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit (non, je ne crois pas) mais notez bien que les choses avancent.
A un autre rythme que chez la plupart d'entre vous, cela va sans le dire, mais elles avancent tout de même.



Maintenant que les surfaces inférieures sont peintes, je vais pouvoir me consacrer à la suite.
Je n'ai pas encore définitivement jeté mon dévolu sur la parure qu'endossera mon Ju87B-1 mais celui-ci arborera certainement des marquages légèrement différents de ceux que, habituellement, revêtent en standard les Junkers 87 sur le front européen.

Celui-ci me parait un assez bon exemple de ce que sera la version finale.
Un bestiau aux couleurs assez sobres en somme (j'aime cela).



Il me reste encore (et surtout) à trouver les marquages adéquats dans mes réserves de décalques.

bel avancement

pour le rythme chacun le sien , souvent je me dit de me calmer ,il n'y a pas le feu, mais j'ai comme un besoin que çà avance vite , , quand c'est trop long je perd de la motive et il finit dans une boite comme mon B29 ou le P61

joli travail bonne suite

Petite avancée en ce qui concerne le JU-87 de Revell.

Le vert moyen des surfaces supérieures (Humbrol HG2 Dunkelgrun 71) servira de couche principale en recouvrement d'autres carnations vertes posées précédemment afin de détecter les dernières imperfections.

Deux couches légères ont déjà été posées et une ou deux autres couches devront encore être appliquées avant d'atteindre l'uniformité.



Contrairement à d'autres productions de son époque, Revell a correctement représenté l'arceau de sécurité qui était placé à l'arrière du siège du pilote (voir autre représentation à échelle supérieure).
Par contre, le dit siège était incorrectement équipé d'un blindage de tête qui n'avait fait son apparition que sur les modèle G seulement (preuve supplémentaire que les deux modèles de JU-87 de la gamme Revell avait été étudiés ensemble afin de limiter les coûts de confection).

Qu'à cela ne tienne je l'ai supprimé proprement.



Voilà aussi complétée la documentation à ma disposition concernant cet appareil.
Ici présents: le classique Squadron Signal et les deux numéros de la série Osprey Aviation (deux numéros que je relis avec grand intérêt).



Cette série Osprey (traduite en français), commercialisée par un autre éditeur au tout début du présent millénaire, fit son apparition en librairie sous format périodique (60 numéros).
Le fascicule était à chaque fois accompagné d'un modèle réduit avionique en métal.
Pour l'anecdote j'avais, à cette époque (début 2000 donc), un collègue de bureau dont l'épouse était libraire et ce fut ce collègue qui se chargea de me fournir, un par un et à chaque parution, la série complète des Osprey.
Je n'étais intéressé que par le seul fascicule et mon collègue avait un autre chaland qui n'était intéressé que par le modèle réduit en métal.
Nous nous sommes donc répartis de cette façon l'intégralité de la série à concurrence de la moitié du prix chacun.

Encore un souvenir…

pas mal du tout

ces premiers fondement de peinture

très bonne initiative , pour les Osprey , te voila bien documenté pour un prix intéressant

DePhil a écrit:...Cette série Osprey (traduite en français), commercialisée par un autre éditeur au tout début du présent millénaire, fit son apparition en librairie sous format périodique (60 numéros). Le fascicule était à chaque fois accompagné d'un modèle réduit avionique en métal...

Je ne connaissais pas cette série en français Sinon, travail toujours aussi régulier et propre

La couche de fond (Humbrol HG2 - RLM 71) est maintenant posée.

Après le temps nécessaire à son parfait séchage, je pratiquerai un masquage à l'aide de tape violet de chez Action (pour ne pas le nommer) qui servira de guide à la pose de la seconde teinte (Humbrol HG1 - RLM 70).



La décoration de l'appareil a été sélectionnée dans une brochure Osprey Aviation (Le junkers JU 87 Stuka entre 1937 & 1941) appartenant à la série "Les combats du Ciel".
J'ai tout ce qu'il me faut pour la réaliser !



Comme l'indique la légende sous le profile, l'appareil était basé à Nörvenich en 1940.
Nörvenich: bourgade située non loin de Düren (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), région allemande fréquentée ardemment durant une année (entre 1974 et 1975) par votre serviteur au moment du service militaire, dans une unité de chars lourds (Léopard I - 42 tonnes d'un acier bien trempé, avec son canon de 105mm) appartenant à l'armée belge à l'époque de sa flamboyance.

Sa flamboyance n'est plus et l'ensemble de ses chars lourds a été revendu depuis longtemps aux libanais pour être remplacé par des véhicules sur roues (dont certains avaient un habitacle trop étroit pour loger un équipage en tenue de combat - véridique).
Grandeur et (surtout) décadence…

Voilà bien une histoire belge pure jus où je ne m'y connais pas !