A l'instant, Je mets la dernière touche à ce Bristol Blenheim MKI dont vous pouvez admirer ici quelques clichés révélateurs d'un audacieux et ahurissant travail de restauration exercé de mains de maître à travers les âges et par votre serviteur.
Car ne nous leurrons pas Mesdames & Messieurs, ce Bristol Blenheim MKI ici somptueusement assemblé, l'est sur base d'un antique moulage, digne représentant du label Frog (aujourd'hui à jamais disparu), résultat d'un labeur forcené dont je ne compte plus les vicissitudes.
Si cette véritable œuvre d'art contemporaine n'a pas trouvé sa place dans la rubrique des montages en cours c'est que l'ouvrage avait été primitivement et à peine ébauché par son ancien propriétaire qui, sans doute pour des motifs de lassitude, me le légua (il y a des lustres de cela) à l'occasion d'une bourse d'échange exclusivement adressé aux maquettistes agités de tous poils.
Le montage étant déjà engagé, celui-ci n'avait plus sa place dans la rubrique susdite.
L'objet (la maquette ici présente mais encore dans son état élémentaire) avait d'ailleurs été soustrait de son conditionnement d'origine, par son détenteur d'alors, pour être ensuite emmailloté dans un sachet plastique flanqué de son seul plan de montage (sans doute pour un gain de place évidant).
Son propriétaire ayant suspendu tout effort d'assemblage après une discrète intervention sur le fuselage et les moteurs, le projet tout entier avait été mis en vente publique.
Et comme le prix demandé en valait la chandelle, je ne m'étais pas fait prier longtemps pour m'emparer de l'objet convoité ainsi que du carton (que dis-je: ainsi que du "volumineux" carton) garni de divers, nombreux et moult empaquetages plastifiés du même acabit, contenant quantité de modèles réduits d'avions au 1/72, remontant tous à la grande époque
C'est dans ce même coffre en carton que le Bristol Blenheim MK I de marque Frog séjournait.
Voilà pour le panégyrique.
Maintenant que la vague (que dis-je, le torrent, la déferlante, le tsunami !) des Bristol Blenheim nouvelles moutures (Mk et consorts de chez Madame Airfix) c'est dissipée dans les pages de ce forum, Je me propose de présenter une résurrection dans sa toute grande territorialité.
L'engouement modélistique pour le Bristol Blenheim Mk I est d'autant plus étrange que l'avion en mode exploitation (on va dire: en temps de guerre) ne jouissait pas d'une notoriété légendaire.
Conçu durant les années trente et pouvant atteindre une vitesse de pointe 420 km/h, sa vitesse de croisière n'était que de 321 km/h et se révélait encore plus faible lorsque l'avion était à pleine charge.
Vulnérable, mal armé, peu blindé, utilisant un système de navigation suranné, muni d'un système de visée primitif, équipé d'un poste radio obsolète et possédant un mauvais chauffage (obligeant le port d'un épais équipement de vol), le Blenheim MK I ne volait que 23 km/h plus vite par rapport à l'avion qu'il devait remplacer au sein des squadrons de la RAF.
Lors de l'entrée en guerre en 1939, le Blenheim MK I était tout simplement dépassé.
En 1940 lorsqu'il fut envoyé sur le continent, dans des opérations sans escorte de chasse, les pertes furent lourdes.
Seuls les Fairey Battle eurent encore plus de pertes.
Le montage de la maquette Frog présente peu de problèmes à l'exception notoire du nez vitré. Sa tourelle dorsale n'est pas tout à fait conforme et pour conserver sa grande translucidité, tous les montants n'ont pas été peints (vu l'absence de tout blindage, le poste de mitrailleur dorsal était des plus exposés).
Les seuls ajouts pratiqués sont une paroi interne séparant le poste de pilotage du reste du fuselage et une mise en place de filtres tropicaux Vokes (tout en "fait mains") sous les anneaux moteurs.
Tiens, tant que j'y pense: j'ai aussi refait les échappements.
Mon Blenheim MK I évoque un appareil envoyé en Crêtes (1941) au sein du 30eme squadron de la RAF.
Il est représenté suivant le profil fourni en annexe. Celui-ci m'avait particulièrement séduit pour le choix du camouflage brun deux tons.
Malheureusement n'ayant pas pu reproduire l'immatriculation et les codes repris sur le profile, j'ai du "composer" un serial de ma fabrication (et donc totalement improbable).
Tous les marquages de cette maquette sont issus en direct de ma boîte à surplus de décals (cocardes, codes: tout).
Les drapeaux de dérive (les trois couleurs aux largeurs égales) découlent d'un petit assemblage personnel.
Et pour ceux qui ne jurent que par le "pas à pas", je commence par une petite synthèse du montage.
Alors: attention les yeux !
Pour conclure: la boîte Frog (provenant de ma réserve personnelle) et une remarquable documentation extraite d'une série dont je possède l'ensemble découlant d'une réédition française (chez delPrado - début des années 2000) issue d'une fraction des collections thématiques (Aircam Aviation Series) éditées par la maison Osprey (Canterbury England).
Voilà: ce sera tout pour cette fois.
Car ne nous leurrons pas Mesdames & Messieurs, ce Bristol Blenheim MKI ici somptueusement assemblé, l'est sur base d'un antique moulage, digne représentant du label Frog (aujourd'hui à jamais disparu), résultat d'un labeur forcené dont je ne compte plus les vicissitudes.
Si cette véritable œuvre d'art contemporaine n'a pas trouvé sa place dans la rubrique des montages en cours c'est que l'ouvrage avait été primitivement et à peine ébauché par son ancien propriétaire qui, sans doute pour des motifs de lassitude, me le légua (il y a des lustres de cela) à l'occasion d'une bourse d'échange exclusivement adressé aux maquettistes agités de tous poils.
Le montage étant déjà engagé, celui-ci n'avait plus sa place dans la rubrique susdite.
L'objet (la maquette ici présente mais encore dans son état élémentaire) avait d'ailleurs été soustrait de son conditionnement d'origine, par son détenteur d'alors, pour être ensuite emmailloté dans un sachet plastique flanqué de son seul plan de montage (sans doute pour un gain de place évidant).
Son propriétaire ayant suspendu tout effort d'assemblage après une discrète intervention sur le fuselage et les moteurs, le projet tout entier avait été mis en vente publique.
Et comme le prix demandé en valait la chandelle, je ne m'étais pas fait prier longtemps pour m'emparer de l'objet convoité ainsi que du carton (que dis-je: ainsi que du "volumineux" carton) garni de divers, nombreux et moult empaquetages plastifiés du même acabit, contenant quantité de modèles réduits d'avions au 1/72, remontant tous à la grande époque
C'est dans ce même coffre en carton que le Bristol Blenheim MK I de marque Frog séjournait.
Voilà pour le panégyrique.
Maintenant que la vague (que dis-je, le torrent, la déferlante, le tsunami !) des Bristol Blenheim nouvelles moutures (Mk et consorts de chez Madame Airfix) c'est dissipée dans les pages de ce forum, Je me propose de présenter une résurrection dans sa toute grande territorialité.
L'engouement modélistique pour le Bristol Blenheim Mk I est d'autant plus étrange que l'avion en mode exploitation (on va dire: en temps de guerre) ne jouissait pas d'une notoriété légendaire.
Conçu durant les années trente et pouvant atteindre une vitesse de pointe 420 km/h, sa vitesse de croisière n'était que de 321 km/h et se révélait encore plus faible lorsque l'avion était à pleine charge.
Vulnérable, mal armé, peu blindé, utilisant un système de navigation suranné, muni d'un système de visée primitif, équipé d'un poste radio obsolète et possédant un mauvais chauffage (obligeant le port d'un épais équipement de vol), le Blenheim MK I ne volait que 23 km/h plus vite par rapport à l'avion qu'il devait remplacer au sein des squadrons de la RAF.
Lors de l'entrée en guerre en 1939, le Blenheim MK I était tout simplement dépassé.
En 1940 lorsqu'il fut envoyé sur le continent, dans des opérations sans escorte de chasse, les pertes furent lourdes.
Seuls les Fairey Battle eurent encore plus de pertes.
Le montage de la maquette Frog présente peu de problèmes à l'exception notoire du nez vitré. Sa tourelle dorsale n'est pas tout à fait conforme et pour conserver sa grande translucidité, tous les montants n'ont pas été peints (vu l'absence de tout blindage, le poste de mitrailleur dorsal était des plus exposés).
Les seuls ajouts pratiqués sont une paroi interne séparant le poste de pilotage du reste du fuselage et une mise en place de filtres tropicaux Vokes (tout en "fait mains") sous les anneaux moteurs.
Tiens, tant que j'y pense: j'ai aussi refait les échappements.
Mon Blenheim MK I évoque un appareil envoyé en Crêtes (1941) au sein du 30eme squadron de la RAF.
Il est représenté suivant le profil fourni en annexe. Celui-ci m'avait particulièrement séduit pour le choix du camouflage brun deux tons.
Malheureusement n'ayant pas pu reproduire l'immatriculation et les codes repris sur le profile, j'ai du "composer" un serial de ma fabrication (et donc totalement improbable).
Tous les marquages de cette maquette sont issus en direct de ma boîte à surplus de décals (cocardes, codes: tout).
Les drapeaux de dérive (les trois couleurs aux largeurs égales) découlent d'un petit assemblage personnel.
Et pour ceux qui ne jurent que par le "pas à pas", je commence par une petite synthèse du montage.
Alors: attention les yeux !
Pour conclure: la boîte Frog (provenant de ma réserve personnelle) et une remarquable documentation extraite d'une série dont je possède l'ensemble découlant d'une réédition française (chez delPrado - début des années 2000) issue d'une fraction des collections thématiques (Aircam Aviation Series) éditées par la maison Osprey (Canterbury England).
Voilà: ce sera tout pour cette fois.
Dernière édition par DePhil le Dim 27 Sep 2020 - 9:05, édité 3 fois