Bonsoir,
Parlons maintenant des missiles Python que je vais rajouter. Mon F.1 peut être vu avec deux missiles différents : Python 3 ou Python 4 ou 5.
Au final, je suis parti sur cette référence ResKit imprimée en 3D.
Python 4 ou Python 5, il y a tellement peu de différence visible sur un modèle au 1/72ème que ce n’est pas bien grave si les équatoriens n’ont eu que des 4. Les missiles sont franchement superbes.
Pour trouver de belles photographies bien précises des rails et des pylônes de ces missiles, ce n’est pas simple. On en trouve assez facilement pour des F-15 ou des F-16 israéliens.
Mais pour des Mirage équatorien, c’est plus compliqué. Je me suis basé sur ces deux photographies qui montrent un pylône de forme assez simple sur lequel est fixé un rail avec une légère marche sous l’avant.
Pour les rails, j’ai trouvé mon bonheur dans ma boîte Special Hobby, car elle contient quatre rails pour les Magic en bout d’aile.
J’ai gardé les bons rails à placer en bout d’aile et j’ai adapté les deux autres en ponçant toutes les aspérités, en créant une petite marche sous l’avant et en modifiant l’avant pour qu’il tombe plus droit. A gauche, un rail terminé, à droite le rail d’origine.
Pour les pylônes, il s’agit de scratch intégral à partir d’un morceau de plastique d’un millimètre d’épaisseur. Leur profil est réalisé de façon à ce qu’au final le Python pointe ‘vers le bas’ comme on peut le voir sur les deux clichés précédents : l’axe du missile est plus bas que celui du lance-roquette ou que celui du bidon.
Voilà le résultat après assemblage.
Pour la peinture, une teinte métallique va être utilisée pour le pylône. Pour les rails et le corps du missile, je me suis basé sur ces clichés sur lesquels il me semble voir un gris bleu très clair, comme pour les rails et missiles montés sur les appareils de l’armée de l’air israélienne. Quant à la partie avant des Python équatoriens et leurs empennages, on dirait un gris brun, genre RLM 02 allemand.
A bientôt