Si tu savais...
Allez !! Je lance !!
La maquette est donc celle éditée par Revell, il y a maintenant quelques années. Elle fait partie des bonnes surprises de l'époque parmi lesquelles je range aussi, notamment, le P47.
Il s'agit d'un Hawker Hurricane MkIIc. cette version à la particularité d'embarquer quatre méchants canons de 20mm pour l'attaque au sol principalement et, à l'occasion aussi, pour la chasse aux "Centaures" italiens qui traînaient dans le coin comme semble le suggérer la belle couverture de la boîte.
(petit rappel)
Pour agrémenter l'ensemble - il me semble l'avoir déjà dit - je m'étais procuré un kit thématique CMK consacré aux volontaires tchèques.
(re-petit rappel)
Muni de mon cutter préféré dont j'ai changé la lame, je dégrappe tout !! Chaque pièce du kit est systématiquement ébavuré, préparé, voire, parfois amélioré dans la foulée. On n'est pas obligé de suivre, évidemment, chez moi, c'est l'usine...
Donc, par exemple, ici, le filtre Volkes, destiné au sable du désert, est collé à la colle Verte Tamiya. J'adore cette colle. Elle est pratique, elle fond le plastique ce qui évite de trop fastidieuses séances de ponçage, etc. Il est ensuite poncé jusqu'à obtenir une surface nickel. Le plus dur sera d'obtenir une ouverture de la bouche très plane et régulière. Je n'hésite pas à utiliser, quelle singularité !!, de la colle cyanoacrylate qui se ponce assez bien et offre une qualité de surface que le mastic n'est pas toujours en mesure de donner...
Pour permettre aux Hurricane d'avoir une allonge supplémentaires, ils emportaient des bidons supplémentaires. Deuxième exemple : les bidons sont collés, mastiqués, poncés. Je leur ajoute des renforts en alu adhésif de carrossier. Au passage, je regarde leur placement sur les intrados au cas où il faudrait ajuster dans le vif, tant qu'on y est...
Chacun fait bien comme il veut. Personnellement, tout préparer avant et de manière systématique sans trop me préoccuper du plan pour le moment, me permet de voir et prévoir ce qui sera possible de faire sortant un peu de l'ordinaire sur chaque kit.
Par exemple, encore, les parties mobiles de la profondeur et de la dérive. C'est maintenant. La dérive est découpée, collée, poncée (c'est toujours pareil !!) et j'ajoute le feu au-dessus du compensateur fabriqué avec un morceau de plastique transparent étiré.
Recette de l'étiré de plastique.
Récupérer un morceau de grappe de l'avion en cours (tiens : une bonne raison de faire comme je le fais...), un morceau long et droit, environ 4 à 5 cm.
Le tenir avec l'index et le pouce des deux mains au-dessus d'une flamme de bougie. La chaleur ramollit le plastique et lorsqu'il commence à se tordre, il est bien temps de retirer du feu. Ensuite, le plastique brûle et c'est déjà moins bon. Café bouillu, café foutu. Caramel brûlé.
Tirer le morceau vers les extérieurs doucement, délicatement mais avec fermeté. Bin, oui, pas si simple...
Tout dans la vie n'est qu'histoire de répétition. Là aussi...Pour des raisons esthétiques, il sera nécessaire d'affiner les bords du fuselage vers l'intérieur qui accueillera la dérive vers la fin du montage. Sur ce coup là, il faudra me faire confiance : ce n'est pas la révolution qui vous mènera au pinacle de la consécration mais, ça + ça + ça, etc...
Même traitement pour les profondeurs. Un petit morceau de scotch, histoire de ne pas mélanger les parties qui correspondent bien ainsi. Elles seront braquées plus tard. Euh, tiens, à propos, il faudra quand même penser, si vous les braquez, à placer le manche à balai en position idoine, voire le palonnier si vous braquez la dérive.
Bon, ce soir, rugby, échauffement et préparation mentale. Hop, hop...
La semaine prochaine, je vous parlerai d'histoire de résine...
Philippe
PS : ah, l'ambiance !! Pas d'ambiance sans musique...Pour rédiger ce premier post officiel, j'ai écouté en boucle, je l'avoue, "La planète des singles" de Richard Gotainer.