Bon, ben .... Avant tout, le photographe vous présente ses plus plates excuses
J'imagine que l'auto-focus de mon Nikkon éprouve quelque difficultés pour assurer sa mise au point sur de la photo-découpe. C'est évidemment une question de paramètrage, mais j'avoue ne pas avoir fait gaffe, et voilà ... mon rouleau de pélicule est bon pour la poubelle car si les arrière-plans sont précis, les premiers plans sont aussi flous qu'un fond marin lors de la ponte des Mérous.
On va donc devoir sauter quelques étapes du montage, du moins photographiquement parlant.
De peime abord, le montage du kit semble assez impressionant ... mais une fois commencé, la qualité est tellement top que le plaisir et l'étonnement sont au rendez-vous. C'est ... différent, mais cela reste de l'avion et du modélisme.
Cette photodécoupe est d'une précision incroyable. Les points à découper et les lignes de pliage sont parfait(e)s. Une nouvelle lame et clic, la pièce est détachée sans se déformer. Nous sommes bien loin des premiers kits qui exigeaient enclume et passage au marteau pilon. La cyano 3M gel avec un accélérateur fait merveille.
Une fois le cadre triangulaire du fuselage plié et collé, on s'attaque aux ailes. En gros, chaque nervure se redresse et un longeron principal se colle au travers du tout. Simple. Facile. Trèèèèèèès bien pensé et apparemment identique au modèle original conservé au Musée du Bourget.
Ensuite, viennent le strapontin servant de siège, le réservoir de cuivre et enfin, le moteur Dutheil & Chalmers bi-cylindre.
Bon, et bien voilà où on en est dans l'assemblage.
Point de vue déco, c'est encore un peu couche de base et brut de fonderie. Le bloc moteur a été peint en noir mat et les échappements en Antique Bronze. Les bambous sont bêtement bruns. Tout cela sera affiné dans les jours à venir
Un point noir quand même : La fixation de la queue sur le fuselage était propre à la Demoiselle, qui à mon humble connaissance est le seul engin dont la dérive et la profondeur forment un ensemble monobloc relié au fuselage par une rotule. C'est la position du pilote sur son siège qui, par traction sur le cablage oriente le tout et donc décide de la navigation sur les 3 axes. Quand on parle de 'pilotage aux fesses' ... cela a vraiment existé.
Bref, le collage de cette jonction ayant cassé par 2 fois au même endroit, j'en ai eu marre et ai demandé à la Division 'Mécanique et Fonderie' de Magic Scale Modeling de me souder le tout. Le mec est extrêmement sympa et a travaillé plus ou moins proprement (pour info, Soudure étain 60% à 380°).
Vous aprécierez la taille de notre Libellule par rapport au Beaufighter de l'arrière-plan
Superbe petit engin ... Jusqu'ici, en dehors des photos, c'est un vrai bonheur ...